Recettes, récits... |
Recette de la tarte “à la papette”:
MADO nous communique la recette de cette fameuse tarte, et Francis nous dévoile l’origine du nom (tant pis, adieu Tahiti):
Préparation de la pâte façon MADO dès que l'ensemble reprend l'ébullition, arrêter le feu (note du barde: là, ça commence à sentir top bon...) MADO VOUS SOUHAITE BONNE TARTE |
Francis LADEVEZE nous fait part de ses recherches : "PAPETTE" est un terme Franco-Suisse désignant une nourriture épaisse, consistante... (bref, une péla, une purée compacte). On dit dans certains cantons Suisses que la neige est de la papette quand elle est devenue épaisse et mouillée (en d’autres termes, la slush Canadienne, ou la patchoque Savoyarde...). |
L’farçon à la Faucignerande
Recette du farçon à la Faucignerande, selon les cousins de Passy: D’après “Le Faucigny”, rédigé en patois par “Pierrelatte”, rassurez vous, gourmands non patoisants, la traduction est en dessous. A coté , la recette du farcement (ne pas confondre ...)
Fare bolli à châ pou lé tartifles. Lé péla çhaudes et lé z’écloffâ dien on morti (u bin on bougnon) Méccllâ avoué d’punau d’Passy, trempâ et dénoyautâ, d’r’sins se trempâ tot pari, doué colleré d’farna, doué d’socro et dou j’oua inté. Ajoutâ d’lafé, pé avé na patâ ni trop dura ni trop tendra. Dien na cass’rola in terra bien beurrâ, m’tta la pâta u for. La cruta s’fa et on la fend avoué on c’té. Na coup r’freidi, l’farçon é renversâ su on plat et è s’m’diera quasi frei.
Faire bouillir doucement les pommes de terre. Les peler chaudes et les écraser dans un mortier (ou saladier épais). Ajouter alors des pruneaux de Passy, trempés et dénoyautés, des raisins secs trempés aussi, deux cuillérées de farine, deux de sucre et deux oeufs enriers. Ajouter du lait pour avoir une pâte lisse et ferme. Dans un plat de terre, la pâte est mise au four. La croûte se forme, on la fend avec un couteau. Refroidi, le farçon est démoulé sur un plat et se mangera presque froid. Bon appétit! |
Le farcement, plat traditionnel du haut Faucigny.
Les ingrédients : 1,5 kg de vieilles pommes de terre , 150 g de lard fumé en tranches fines, 2 oeufs, 3 cuillers à soupe de farine, une vingtaine de pruneaux secs dénoyautés, 2 poignées de raisins secs, sel, poivre. Raper à la main les pommes de terre épluchées, et y ajouter oeufs, farine, fruits secs, saler, poivrer, bien mélanger le tout. Beurrer le moule à farcement, en tapisser le fond et les côtés avec le lard, garnir avec la préparation précédente. Fermer le couvercle, mettre cuire au bain marie pendant 4 heures. Démouler dès la fin de la cuisson: un farcement réussi tient après démoulage. C’était un plat traditionnel de dimanche, qui cuisait pendant que la famille était à la messe ou pour certains, à la chapelle d’en face. Comme disait ma grand mère, ça tient au corps mais avec un coup de blanc, et une bonne viande, ça passe plutôt bien. Quand j’étais gamin, c’était l’épreuve rituelle pour initier un monchu (Parisien en général). C’est aussi excellent réchauffé à la poële. PHG mars 2011 |
A table, le farcement est prêt (cliquer pour agrandir) |
Chronique d’ANGELOS Vous trouverez la description complète dans la plaquette jointe. Et voici la chronique d’été d’Angelos Angélique |
Un joli poème communiqué par Nadine VEUILLET:
Petit printemps Petit printemps fantasque, Qui lance avec humeur De violentes bourrasques Sur les arbres en fleur ; Petit printemps sauvage Comme un chat hérissé, Qui nous crache au visage De gros flocons glacés ; Petit printemps boudeur, Pourquoi faire la moue ? Laisse tes douces fleurs Refleurir sur ta joue. Albert Atzenwiler |
Un joli poème de Robert DULLIN transmis par Odette MAGNIN
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