Zone de Texte: Regard sur Saint Pierre          Bienvenue sur le site de la commune de SAINT PIERRE D’ALVEY  
    Les personnages de Saint Pierre d’Alvey

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DE LOISIEUX A LA COUR DE RUSSIE

Tel fut le parcours que fit au 19ème siècle Nizier-Anthelme PHILIPPE, guérisseur très énigmatique, surnommé Maître Philippe de LYON.

Cliquer ici pour découvrir l’article que Françoise nous a rédigé sur ce personnage atypique né à Loisieux, qui reste encore célèbre de nos jours.

La maison à Loisieux

LES QUATRE TEMPS

Indiqué QT sur le calendrier

Les QT d’hiver 2011 : ce mercredi 14 déc, vendredi 16 déc, samedi 17 déc.

Il s’agit de 4 groupes de 3 jours (mercredi, vendredi et samedi) fixe du début de chaque saison. Les quatre temps de printemps coïncident avec la 1ere semaine de Carême, ceux de l’été suivent la Pentecôte, ceux de l’automne : le 14 septembre et ceux de l’hiver : le 13 décembre. 4 fois par an, toujours un mercredi, le calendrier nous signale les “ quatre temps ” QT. Le temps du mercredi donne une idée du 1er mois, celui de vendredi suivant pour le 2eme mois et enfin le samedi pour le 3eme mois. Il faut aussi connaître le vent dominant à l’instant même ou se termine cette journée du samedi a l’heure du soleil, soit, pour notre région a 1 h du matin avec l’heure d’hiver.

Le vent observé à ce moment précis dominera pendant le trimestre à venir et influera sur les prédictions réalisées précédemment.

Lorsqu’aux quatre temps d’hiver, le vent est du sud, c’est signe d’un

hiver doux et pluvieux

Si le vent souffle du nord, c’est signe de neige et de froid.

A vos fenetres pour observer !                                                           N Veuillet déc 2011

 

“ Il suffit d’y croire ”

Chêne bigot aux 4 saisons

Marianne à Saint Pierre

  Savez-vous pourquoi il y a une MARIANNE dans chaque mairie?

 

MARIANNE est la figure allégorique de la République française. Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, Marianne incarne la république française et  représente par là même les valeurs contenues dans la devise: “Liberté, Egalité, Fraternité”.

Le prénom Marianne provient de la contraction de Marie et Anne, deux prénoms très répandus au XVIIIème siècle parmi la population féminine du Royaume de France, portés par plusieurs reines, (Marie de Médicis, Anne d’Autriche, Marie Antoinette) et également très fréquents dans les milieux populaires; il est notamment porté par les filles de campagne qui servaient comme bonnes dans les maisons bourgeoises.

En 1792, les révolutionnaires s’emparent de ce prénom pour symboliser le changement de régime: les républicains l’associent à leur idéal politique. Ce prénom donne naissance à un consensus entre partisans et adversaires de la république, puis est accepté par tout le peuple français.

C’est ce surnom familier très répandu de Marianne qui donne l’idée à la Convention de représenter la République sous les traits d’une femme coiffée du bonnet phrygien. 

Marianne de Lamartine (érudite, artiste, anglaise, muse de Lamartine et épouse du poète)  a été choisie comme modèle lors de l’assemblée constituante, des symboles empruntés à l’antiquité ou à la franc-maçonnerie venant en compléter l’image:

 

-le bonnet phrygien qui représente dans l’antiquité l’esclave libéré

-la couronne et l’épi de blé: l’invincibilité

-le sein nu: la nourrice et l’émancipation

-la cuirasse: le pouvoir

-le lion: le courage et la force du peuple

-l’étoile: l’intelligence

-le triangle: l’égalité

-les chaînes brisées: la liberté

-les mains croisées: la fraternité

-les faisceaux: l’autorité de l’état

-la balance: la justice

-la ruche: le travail

-les tables de la loi: la foi

Les premières représentations de Marianne portant un bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française.

Dès 1877, elle remplace peu à peu les bustes de Napoléon III dans les mairies.

Au XXème siècle, toutes les mairies se dotent progressivement d’un buste de Marianne.

 

Il n’y a jamais eu de buste officiel. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon, et chaque maire est libre de choisir son modèle.

 

Ainsi s’explique l’extraordinaire diversité des bustes en mairie, les plus en vogue représentant des femmes célèbres dont Brigitte Bardot, Mireille Mathieu, Catherine Deneuve,  Ines de la Fressange, Laeticia Casta, Evelyne Thomas, Malika Manard.

La Marianne de St Pierre d’Alvey représente qui, d’après-vous?

Notre Marianne a été offerte à la mairie de Saint Pierre d’Alvey en 1997 par Jacques MYARD, un enfant du pays actuellement député maire de Maisons Laffitte dans les Yvelines.            Françoise Maurette mars 2010

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La Molière

           Cette ancienne carrière de pierres à meules, située sur le chemin de la Montagne, au dessus du Collet, a été recensée dans le cadre d’une étude du LARHA par Michel Blanchet , Gérard Bellemin et Alain Belmont, dont vous trouverez ici un aperçu des intéressants travaux sur les meulières en général, et sur celle de Saint Pierre d’Alvey en particulier.  

On y apprend que la pierre travaillée ici, un grès coquiller à grain fin, était très appréciée, puisque du moyen âge au XIX ème siècle, plus de 2500 meules ont été extraites.

C’était une des plus importantes meulières de Savoie, et ça laisse pensif de constater que cette importante activité n’a laissé que peu de traces tant au niveau du site, perdu dans la végétation, que dans la mémoire des hommes.                                                   

Des meules rebutées ont servi dans le passé, de clôture à l’ancien cimetière vers l’église, les San Pierrans s’en souviennent. On peut encore en voir quelques unes sur le territoire de la commune.

Meules dans un moulin en ruine au ravin de Véroncle (Vaucluse)

Les meules faisaient entre 1,50 m et 1,80 m de diamètre, et une vingtaine de centimètres d’épaisseur, et servaient dans les moulins à grains pour faire de la farine. La taille était particulièrement élaborée et délicate: la face plane était rayonnée. On trouvera sur WIKIPEDIA des détails sur les meules et les moulins d’autrefois.

PHG oct 2008

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L’église de St Pierre d’Alvey

Sous l’impulsion de Gilbert GRANDJEAN, notre précédent maire, l’église retrouve un air de jeunesse et peut à nouveau faire entendre la voix de son clocher. La grosse cloche a pour marraine une certaine Adèle Dumas

L’intérieur est achevé en 2000. Les peintures ont été restaurées par l’artiste peintre Etienne VOULHOUX. Un don anonyme et généreux permet de terminer la restauration de l’extérieur en 2006. L’édifice est chauffé , sonorisé de neuf mais conserve son énorme clé d’origine. Il est d‘une grande qualité d’accueil pour ses paroissiens.

Il ne reste de l’ancienne église que quelques pierres dans l’actuel clocher rappelant l’entrée d’origine, et un ancien puits. En 1842 fut décidé de reconstruire le bâtiment, dont l’entrée se trouva orientée de façon atypique à l’est. Les travaux se terminèrent en 1895. Merci à Maurice MAGNIN et au Père SOLDO de Chambéry pour avoir réuni les documents relatifs à cette reconstruction que les passionnés d’histoire penvent consulter en mairie. La cloche avait été cachée à la révolution par les paroissiens, pour éviter qu’elle ne soit fondue; elle n’a jamais été retrouvée et certains la cherchent toujours... Quelques éléments pour les férus d’histoire...

PHG Nov 2008

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L’église de St Pierre d’Alvey au XIXème siècle

Peut-être vous êtes vous demandé comme moi pourquoi beaucoup d’églises de l’avant pays savoyard se ressemblent tant, et paraissent assez récentes. C’est en parlant avec Pierre que j’ai obtenu quelques explications, issues du livre d’Annick Rey-Bogey, l’ARCHITECTURE et l’ELAN RELIGIEUX de la SAVOIE au XIXème siècle (*). 

      A cette époque, un élan religieux favorisé entre autre par le retour du gouvernement Sarde, fait suite aux années anticléricales de la révolution. Le clergé décide de reconstruire ou d’agrandir les églises. Le diocèse de Chambéry est très motivé,  puisque sur les 172 paroisses qu’il comprend , 126 églises sont reconstruites, et parmi elles, 56 sont agrandies. 

       Les anciennes églises étaient souvent abîmées ou vétustes, les années post-révolution n’ayant pas du arranger leur état. De plus, avec leur taille trop petite, leurs toits sans voûtes et leurs clochers murs, elles ne correspondaient plus au souhait de grandeur du moment. C’est néanmoins avec un peu de nostalgie que l’on repense à ce que devaient être les anciens édifices dont ne subsistent que de rares traces, croquis ou photos, comme pour celles de Loisieux ou de Traize, ou vieilles pierres comme dans le clocher de saint Pierre.

     A la volonté du clergé s’oppose parfois la mauvaise volonté des communes, sur qui reposent  une grande part des frais de ces reconstructions, entre 4000 et 100000 Francs ou Livres de l’époque, 2 livres équivalant à environ une journée de travail d’un homme. En effet, environ 50% des frais incombaient à la commune (emprunts, ventes de biens), 10 à 25% à l’état (subventions), 2 à 4% à la fabrique (organisation cléricale paroissiale), le reste en dons (Chartreux entre autres), souscriptions, sans oublier les corvées obligatoires pour les paroissiens. 

     Selon l’architecte choisi, agréé par l'évêché, trois styles principaux étaient en vogue: néo-classique villageois (comme Cognin), néo-Roman, ou néo-Gothique, comme beaucoup d’édifices de l’Avant Pays Savoyard.

      Concernant saint Pierre d’Alvey , le syndic (conseil municipal de l’époque), était indécis. L’émulation locale était  forte et le principal souhait était d’avoir un bâtiment grandiose. L'évêché  incita donc le choix de l’architecte Pellegrini (style néo-Gothique) plutôt que Dunoyer et son style néo-Classique. Le coût de la reconstruction de l’église de Saint Pierre d’Alvey se serait élevé à 17600 Livres.  Les règles canoniques assouplies ont permis d’orienter le bâtiment de la façon la plus commode, d’où la position atypique de l’entrée et du coeur.

(*) Je vous invite, si ça vous intéresse, à compléter  ce modeste résumé par la lecture de l’excellent ouvrage précité, publié dans le cadre de la Société Savoisienne d’Histoire et d’Archéologie, et de la Fondation pour l‘Action Culturelle Internationale en Montagne.                                                          PHG nov 2008

Vous pourrez voir une pierre gravée sur la face sud du clocher de l’église de Saint Pierre d’Alvey: elle comporte les noms du Syndic qui  vers 1835 fut à l’origine des premières restaurations du bâtiment.

Flèche droite rayée: SUITE