Zone de Texte: Regard sur Saint Pierre          Bienvenue sur le site de la commune de SAINT PIERRE D’ALVEY  
    Les personnages de Saint Pierre d’Alvey

André VEUILLET: la passion des abeilles

Visite printanière des ruchers d’André VEUILLET

    

           Voici venu le temps des fleurs, des oiseaux et des abeilles…  Ces petits insectes travaillent inlassablement à la venue du printemps et demandent beaucoup de soins.  Pour André VEUILLET, les soins aux abeilles il sait faire…. Ses abeilles, il les aime, les bichonne. L’apiculture n’a pas de secret pour lui!  Il transmet d’ailleurs sa passion aux élèves qui viennent l’écouter le samedi aux cours organisés par le rucher-école de YENNE. Il possède 40 ruches, réparties entre le hameau de la Tour à St Pierre  et Chevru (Yenne).

     Je l’ai accompagné lors de la visite printanière. Après avoir enfilé la tenue adéquate, on s’est dirigé vers le rucher, l’enfumoir à la main.

En effet, au printemps quand la nature se réveille, les premières fleurs pollinifères attirent les abeilles, l’activité est grande. Il est nécessaire d’ouvrir les ruches pour vérifier l’état des colonies et surveiller l’essaimage.

     C’est un grand plaisir de tirer les cadres, d’examiner le couvain (la maternité des abeilles), d’observer le miel, le pollen, les abeilles… André m’explique les secrets de cette société très structurée de milliers d’abeilles.  Les  abeilles sont  spécialement adaptées pour effectuer des tâches nécessaires à la reproduction : nourrir les larves, nettoyer les cellules, construire les alvéoles des rayons, butiner, ventiler, garder la ruche. A chaque étape de sa vie l’abeille occupe un poste. Les ventileuses doivent gérer la température en créant un courant d’air à l’intérieur de la ruche. Les ouvrières manutentionnaires aspirent le nectar et le régurgitent pour le transformer en miel.

           L’apiculteur manipule les cadres avec précautions et m’explique  en même temps l’organisation de la ruche.  On cherche les reines, on les marque pour mieux les repérer.

           André manipule  les cadres avec précaution afin de ne pas blesser les abeilles.

Mon apprentissage a bien débuté, je me suis fait piquer…tant pis, je reviendrai et je vous dirai ce que j’ai fait…

                                                       signé Maya Mai 2012

 

André VEUILLET fait partie du Rucher des ALLOBROGES où il enseigne comments’occuper des abeilles. Il est producteur de miel, et il lui en reste, du MIEL de SAVOIE, de très bonne qualité toutes fleurs prédominance chataignier, 8,50 € le pot de 1 kilo

73170 – ST PIERRE D’ALVEY Tel : 04-79-69-66-71 ou         04- 79-65-93-51

Les abeilles au travail à St Pïerre

chez André VEUILLET

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Le rucher en mai:           C’est la saison de l’essaimage

    La reine âgée quitte la ruche avec une partie de la colonie et cherche un endroit pour s’installer. Les apiculteurs installent des ruchettes a coté de leur rucher en espérant que les fugueuses s’y installent….. Sinon adieu a l’essaim qui s’envolera.

    Ce matin, par un beau soleil, j’ai entendu un grondement  provenant du rucher d’André. Mon regard cherche et trouve difficilement dans le ciel bleu un nuage d’insectes : les abeilles. Je m’approche et vois des milliers d’ouvrières qui se précipitent, se bousculent, se poussent, s’envolent frénétiquement, (photo) tourbillonnent en tous sens comme prises de folie. En vol, la densité des abeilles permet de suivre l’évolution de l’essaim. Etre présent au milieu du nuage vivant est toujours plus impressionnant que dangereux.

    Au bout de quelques minutes, il se dirige vers une branche de cerisier. Assez rapidement comme si la folie s’en était allée, la masse vivante se posent en un point, se regroupent, se concentrent et forment une boule noire qui grossit, enfle, jusqu’à rassembler la totalité des abeilles puis devient comme inerte (photo). Même le débutant peu rassuré s’enhardit à l’observer de près. Il est composé de la reine-mère, d’ouvrières de tous âges et parfois de quelques faux bourdons. On peut voir alors quelques ouvrières quitter l’essaim et après quelques cercles de reconnaissance, se disperser : ce sont les éclaireuses. (C’est le moment idéal pour récupérer l’essaim avant qu’il ne s’échappe). Elles partent à la recherche d’un logement qu’elles devront trouver dans les 3 ou 4 jours, période pendant laquelle l’essaim survivra grâce aux provisions de miel stockées dans ces milliers de jabots. Si vous ne savez pas, vous pouvez passer très près de l’essaim sans le voir. L’apiculteur doit être vigilant durant cette période surtout si la journée est orageuse.

L’apiculteur débutant se réjouit souvent de l’essaimage possible d’une colonie, même au risque de perdre sa production. D’autant que cet agrandissement de cheptel s’effectue sans frais.       Nadine VEUILLET     Mai 2009

Zone de Texte: l'essaim s'est posé sur un cerisier en attendant que des éclaireuses
trouvent une autre ruche

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L’agriculture aujourd’hui à Saint Pierre d’alvey

     La principale activité agricole de Saint Pierre d’Alvey est l’élevage laitier. Un cinquieme du lait produit en Savoie vient de l’avant pays Savoyard. Ici, le lait est transformé par la coopérative laitière de Yenne  essentiellement en tomme de Savoie et  aussi en fameux gruyère appelé “dent du chat”. La surface de pâturage nécessitée par bovin est d’environ 1,5 hectare, pour satisfaire aux exigences de qualité du lait produit. Ici, comme ailleurs en Savoie, 90% des terres agricoles sont en herbe. Celles autrefois productrices de céréales, blé, puis maïs, sont de plus en plus destinées à la production du foin nécessaire pour nourrir le bétail l’hiver. Le métier se spécialise. Dire qu’autrefois, le blé de Saint Pierre d’Alvey servait de référence pour la région. On trouve toutefois encore un peu de maïs ou de blé destinés à l’élevage.

 

       Le nombre d’exploitants diminue, mais le total de têtes de bétail reste sensiblement constant pour une production laitière qui a augmenté. La surface de terres agricoles se trouve légèrement réduite par l’urbanisation et quelques friches dans les secteurs les plus difficiles. Le nombre de têtes de bétail par exploitation a donc considérablement augmenté, aux Montbéliardes laitières et aux génisses viennent s’ajouter quelques Charolaises pour l’embouche

 

      Sans être aussi rudes qu’autrefois, les travaux agricoles ne sont pas moins contraignants. Les laitières sont traites deux fois par jour, mais cette opération mécanisée nécessite l’intervention humaine. Il faut s’occuper des génisses, des veaux et de la reproduction du troupeau. L’hiver, les bêtes restent en étable. Dès le printemps, les troupeaux sont menés en champ; il faut les changer souvent de pâture pour laisser repousser l’herbe. Ceci oblige souvent à un transport par bétaillère et à déplacer les clôtures électriques. Les chemins d’accès, les prairies et leurs abords sont nettoyées avec soin, ronces, orties et bois mort sont enlevés. L’Avant Pays Savoyard est humide et l’herbe pousse bien, ce qui permet généralement plusieurs récoltes de foin; le tout est de trouver le créneau suffisamment ensoleillé pour que ça sèche. Les machines agricoles de plus en plus grosses permettent de mener rapidement à bien l’opération. Eh oui, le métier se modernise à grands pas, et l’informatique envahit peu à peu tous les domaines:

            après la gestion, c’est le  suivi génétique de la reproduction des troupeaux ou le traçage de l’activité de chaque bête par des podomètres radio-émetteurs...        

  Saint Pierre d’Alvey est donc bien une commune à vocation agricole, et son territoire en est empreint: au printemps, l’odeur des brûlis et du lisier répandu dans les prés comme engrais sonne le glas de l’hiver. Les prairies et les chemins sont entretenus, des vaches paissent dans les pâturages sous l’oeil jaloux du taureau . Le pays bourdonne d’une activité fébrile lorsqu’arrive la période des foins ou des moissons. En toute saison, on entend passer le camion ramassant le lait qui sera conditionné en excellents produits par la coopérative de Yenne. En période d’orage, on est (à moitié) rassurés par le tir des fusées anti-grêle... Bien sûr, il y a quelques contraintes comme prendre patience lorsqu’on est derrière un tracteur, un gros engin ou un troupeau qui rentre à l’étable pour la traite. Un champ vide ne signifie pas qu’il est inexploité: il convient de respecter clôtures, cultures, de ne pas encombrer les chemins avec son véhicule,  de ne pas cueillir inconsidérément fruits, noix ou châtaignes...  ...mais c’est bien  peu de contraintes en regard du plaisir d’habiter dans cette belle campagne et d’y avoir des amis...

PHG et FR  avril 2009

Zone de Texte:     Aujourd’hui, de nombreux agriculteurs sont équipés d’un ordinateur et de logiciels techniques. Les outils informatiques peuvent apporter des solutions qui simplifient et améliorent l’enregistrement des événements au quotidien et facilitent la fourniture de justificatifs tout en permettant une meilleure valorisation des enregistrements. La réglementation, la traçabilité nécessitent de stoker de plus en plus d’information.
Parmi les nombreux logiciels existant, la chambre d’agriculture de Savoie propose un outil appelé « MES PARCELLES ». Il permet de gestion de l’assolement.
La 1ère étape consiste à repérer sur la photo aérienne et à dessiner le contour des parcelles travaillées.     « Mes parcelles » calcule les surfaces.
Dans notre région boisée, on s’aperçoit que les surfaces réellement travaillées  ne correspondent plus aux surfaces 
cadastrales, les lisières ayant avancés  au fil du temps. Pour découvrir  « Mes parcelles » vous pouvez vous 
connecter sur une exploitation fictive  en cliquant sur le lien ci-après : 
 http://rhone-alpes.synagri.com/synagri/synagri.
nsf/TECHDOCPARCLEF/00010155?OpenDocument&P1=00
010155&P2=&P3=&P4=PAGE&SOURCE=I
Entrez l’identifiant « DEMO ». Dans le menu carte, cliquez-le sous menu « assolement », puis cochez « îlots » ainsi que « photo aérienne IGN ». Avec la roulette de la souris, grossissez le paysage. Vous apercevez les parcelles dessinées par l’agriculteur.
“Mes parcelles” est un exemple parmi les nombreux logiciels mis à la disposition des agriculteurs. D’autres logiciels existent pour aider au suivi  des troupeaux,  à la comptabilité, à l’automatisation du matériel...

L’agriculteur à l’heure de l’informatique: la gestion de l’assolement

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Le temps des moissons

PHG et FR  sept 2009

Battage des maïs sous le Carrel en automne 2009

Moissonner, battre, ces activités ont toujours fait partie de la vie des San Pierrans. La mécanisation du début du siècle dernier a fait grandement évoluer les conditions de ces travaux: ils étaient pénibles mais très solidaires autrefois, et tout le hameau était mobilisé .

Des générations de batteuses se suivent, mues à bras ou par des bêtes au début, puis par la vapeur, puis les tracteurs; les moteurs à explosion et l’inventivité des hommes augmentent enfin la mobilité des machines et diminuent la peine. La solidarité est toujours au rendez-vous.

de la vapeur dans les années 40 ...... au tracteur au Carrel dans les années 50

Vestiges chez Gilbert GRANDJEAN : antique égreneuse à bras, et une batteuse Braud des années 65 achetée en CUMA (co-prop)

merci à André CLERC pour cette batteuse Vierzon de 1951 surgie des brumes du passé.

Les moissons de juillet 2009, sur fond de Granier (merci à Chantal Dullin)

Flèche droite rayée: SUITE